l'aboutissement du 1er monotype
Interrompu par la deuxième guerre mondiale, la construction d’un des monotypes est reprise par la famille Grasswill de la Rochelle. Jacques Grasswill, tailleur de son métier, achète une structure inachevée au chantier Vernazza. C’est sans doute à cette occasion que la photographie de la structure axiale et son chantier sur une charrette tirée par un cheval a été prise.
Le pont, entoilé, est bordé grâce au démontage de la table de tailleur de Jacques Grasswill. Sur un court métrage d’un quart d’heure, vraisemblablement tourné par m. Grasswill lui-même, on apprécie son travail sous plusieurs allures, en manoeuvre dans le Vieux Port, sous voile ou à la godille. Selon l’histoire familiale, M. Grasswill ayant de l’affection pour la chorale des Alouettes, baptise son canote Chantalaube car l’alouette chante ...
déjà en régate
Il initie à la voile de nombreux rochelais et a fait naître bien des passions. Dès sa mise à l’eau, Chantalaube régate dans les pertuis charentais et gagne, skippé par m. Grasswill de
nombreuses coupes à Fouras, La Rochelle, La Flotte, Saint Martin, Ars, ...
A cette époque, il y a très peu de bateaux de plaisance et encore moins de bateaux de régates ; cela lui permet de naviguer contre de fameux adversaires comme, par exemple, Toribio, 8mJI,
qui avait appartenu au roi d’ Espagne et fut racheté par m. Lebon, armateur à La Rochelle en 1950, Marie Christine qui a appartenu à m. Menu, Arianne, bateau appartenant à m. Albrèche